LE FILM
Producteur de cidre, Alex semble s'être résigné à une vie simple d’artisan. Sa rencontre avec Eva lui permet de renouer avec son rêve tenace de faire du cinéma, enfoui à la suite de plusieurs échecs. Avec des compagnons d'infortune, ils relèvent un défi improbable, qui conduit Alex dans une aventure chaotique et lumineuse dont les obstacles réveilleront doutes et démons.
Heureux les fêlés
«Heureux les fêlés» est un film source en cette époque de doute et de perte de sens. Ce n'est pas seulement le film de Robert Coudray, le poète ferrailleur, mais c'est aussi le film de copains, de petites mains, d’entêtés, d’utopistes, qui croient en leur rêve et vacillent devant l’impossible, ceux qui ne croient plus en grand chose et ceux qui gardent espoir, qui vont de l’avant, gens mal rangés ou trop bien rangés... un film qui fait du bien, donne espoir, touche au cœur et dans nos fêlures et nous murmure à l’âme.
Film buissonnier, herbe folle dans un monde trop souvent formaté.
Le mot du réalisateur
"Je sais que mon approche est quelque peu singulière".
N'ayant trouvé ni producteur, ni financeur pour mon premier long métrage, j'aurais dû renoncer à mon grand et vieux rêve de faire du cinéma. Petit artisan, je vends alors ma cidrerie pour réaliser "J'demande pas la lune, juste quelques étoiles". Avec 52 000 € et une fragile équipe, on se lance dans une aventure improbable, en mode cinéma fauché, inventant et construisant un univers onirique, quitte à être un peu fêlé sur la marge. 42 000 personnes voient le film dans le grand Ouest et nous vendons 9 000 DVD.
C’est à partir de cette histoire revue et romancée qu’est née une nouvelle fiction «Heureux les fêlés». Je dis la foi, la fougue, l’inconscience,la maladresse, les doutes et les blessures d’un héros naïf et ordinaire qui ose s’accrocher aux semelles d’un destin à inventer.
Robert Coudray